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Cela fait plus de 10 ans que je dirige avec succès un bureau de traduction spécialisé en traductions techniques. Et donc aussi 10 ans que je collabore avec des traducteurs professionnels, qui, comme moi, sont passionnés par les textes techniques. L’équipe ne cesse dès lors de s’agrandir.

Début modeste

Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, la traduction technique n’était pas mon point fort, mais une fois sur le marché de l’emploi, on n’a pas toujours le choix. Et encore moins, si l’on veut traduire à tout prix.

Après mon job d’étudiante en tant que traductrice interne dans le secteur de la sécurité, je me suis retrouvée dans le domaine automobile, où j’ai eu l’occasion de traduire du matériel didactique et des études pendant trois ans. Un secteur technique donc.

J’y ai appris toutes les subtilités de la traduction technique. Mais j’ai surtout découvert que ce style me convenait très bien, même si ce n’était pas ce que j’aurais choisi spontanément. Petit à petit, j’ai évolué du statut de traductrice interne à celui de traductrice indépendante à titre complémentaire, pour enfin devenir gérante d’un bureau de traduction spécialisé.

Lorsque j’ai terminé mes études, je n’aurais honnêtement jamais pensé que c’était fait pour moi.

Que ce serait mon avenir. On étudie dans un domaine qui nous passionne, mais cela ne signifie pas toujours que la réussite sera au rendez-vous.

Entre-temps, j’aide toujours plus de clients techniques (acoustique, transformateursgarages…). Je dispense également des conférences sur la traduction technique dans diverses universités et je suis maître de stage.

Qui dit croissance, dit nouvelles opportunités

Tous les emplois que j’ai occupés par le passé ont été de courte durée : trois ans maximum. Je m’ennuyais vite. Entre-temps, cela fait aujourd’hui plus de dix ans que je suis indépendante et je continue à évoluer chaque jour. Au niveau du développement personnel par le biais d’ateliers, de formations, de coaching, etc. Mais je multiplie aussi les efforts afin de toujours attirer de nouveaux clients, de relever de nouveaux défis dans des secteurs d’activité particuliers ou encore de traiter des fichiers qui demandent une approche sur mesure.

Et qui dit nouveaux clients dit aussi nouveaux partenariats. Au sein de mon bureau, chaque client se voit attribuer un tandem fixe – traducteur + réviseur. Cela signifie donc que je suis constamment à la recherche de nouveaux collègues pour étoffer mes équipes.

Traductions techniques en français et néerlandais

Comme je ne travaille qu’avec des locuteurs natifs, à savoir des traducteurs qui traduisent vers leur langue maternelle, je recherche toujours le duo gagnant pour certaines combinaisons de langues. Les traducteurs techniques professionnels vers le français et l’allemand, c’est-à-dire qui ne se contentent pas de traduire des mots, ne courent pas les rues.

Traduire une lettre d’information est un exercice tout différent de la traduction d’un manuel. Un catalogue ou un site Internet requiert également une autre approche. Tout le monde n’en est pas capable.

Je l’ai remarqué en révisant la traduction de lettres d’information réalisée par un traducteur français expérimenté. J’y retrouvais la structure littérale des phrases du texte d’origine. Pas une réussite donc… Ce n’est pas de cette façon que l’on traduit des lettres d’information.

Il en a été de même avec une traductrice créative, qui avait aussi l’expérience de la traduction de lettres d’information, mais l’aspect légèrement technique ne lui correspondait pas. Mes clients relèvent en effet tous du secteur technique – trop compliqué pour elle.

Ma pire expérience ? Une traductrice allemande qui m’a envoyé son C.V. et à qui j’ai envoyé un petit test de traduction. Il s’est avéré qu’elle avait simplement passé le texte dans DeepL sans l’adapter d’aucune façon ensuite.

Professioneel vertaalwerk vereist professionele software

Vous l’avez compris, trouver les bonnes personnes n’est pas un jeu d’enfant, mais heureusement elles existent. Et non, l’expérience n’est certainement pas le critère principal… Cerner le texte, afficher un style technique typique et surtout une grande endurance, mais aussi le scepticisme nécessaire quand il s’agit des recherches. Voilà l’essentiel.

La traduction technique, ce sont avant tout des recherches menées avec un bon esprit critique

La traduction technique se résume d’abord à de nombreuses recherches. Il faut savoir qu’il faut parfois faire appel à un externe pour demander de l’aide en matière de technologie, comme j’ai dû le faire pour un manuel consacré à la construction d’aiguillages ferroviaires particuliers.

La traduction technique, ce n’est pas du tout une traduction littérale. La traduction technique, c’est une question de réflexion et de trouver des illustrations qui montrent par exemple ce qu’est une goujure. La traduction technique, c’est parfois trouver la solution par un détour – via une autre langue – et enfin s’écrier « Yes ! ».

La traduction technique, c’est jouer au détective et se réjouir d’avoir enfin trouvé la solution après de longues recherches

Vous êtes un traducteur/une traductrice dont la langue maternelle est le français, l’allemand ou l’anglais ? Mon histoire vous interpelle ? N’hésitez pas à m’envoyer votre C.V. en expliquant votre expérience ou votre passion pour la traduction technique et qui sait, vous ferez peut-être bientôt partie de mon équipe !

 

Envoyez votre C.V. accompagné de quelques mots pour expliquer votre expérience technique à info@ep-vertalingen.be

Même si vous n’avez pas ou peu d’expérience dans la traduction de textes techniques, mais que ce secteur vous passionne (ou que vous travaillez/avez travaillé dans un environnement technique), contactez-moi.

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