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Un prix conforme au marché pour les travaux de traduction

Els Peleman • 17 oktober 2024

« Votre offre de prix est deux fois plus chère que celle de votre collègue. Est-ce normal ? » « Oh là là, c’est bien cher. » Vous avez ce type de réactions lorsque vous envoyez des offres de prix ? Que répondez-vous à cela ?

Traduire demande du temps

Même en cette période où ChatGPT vous apporte toutes les réponses sur un plateau, en tant que traducteur freelance, vous devez encore effectuer beaucoup de recherches pour vos traductions.



Votre travail débute même avant cela. Vous devez d’abord vous familiariser avec le sujet. Surtout lorsque vous traduisez pour la première fois pour un client, il est extrêmement important de vous plonger dans son univers. Il est ensuite recommandé de créer des listes terminologiques. Petite astuce : la version payante de ChatGPT peut être très pratique à cet effet, à condition de rester particulièrement critique. Une machine n’a pas encore la capacité de réfléchir. En vous basant là-dessus, vous pouvez décider de demander encore des informations complémentaires au client avant de vous lancer...

Ensuite, pendant la traduction, vous aurez encore d’autres recherches à faire :

  • À quoi ce concept innovant correspond-il précisément ?
  • Le client dispose-t-il déjà d’une traduction pour ce terme ?
  • Ou peut-être la concurrence ?
  • Les noms des produits sont-ils traduits, et comment ?
  • ...

J'ai remarqué chez une grosse entreprise industrielle que les précédents traducteurs ne s’étaient pas familiarisés avec les produits : une lasure n’est pas la même chose qu’une peinture, et vice versa.

On pouvait en outre déduire de leurs traductions qu’ils n’avaient pas consulté les précédentes traductions. Les fiches étaient non seulement traduites avec beaucoup d’incohérences, mais les traducteurs ne s'étaient pas non plus renseignés sur les points que vous ne pouvez pas traduire mot à mot (par ex. le mot 'beslag' ne signifie que très rarement ‘garniture’, tout comme le mot 'fel' qui demande souvent des éclaircissements.



Il était par conséquent plus que logique que l’entreprise, dont les représentants s’étaient plaints de la qualité des traductions, m’ait d’abord demandé d’effectuer un test de traduction... 

« Waouh, comme ce texte est agréable à lire ! »

Avec cette entreprise, j'échange généralement encore une ou deux fois des messages concernant le contenu. Même lors du test de traduction, cela a été le cas (voir ci-dessus à propos du travail de préparation pour une première traduction pour un nouveau client). Les questions et réponses demandent aussi souvent de nouvelles recherches et des explications pour justifier certains choix terminologiques. Cela demande également du temps, ce qui se répercute sur le prix.

Rédiger des textes clairs et agréables à lire demande un certaine sensibilité 

Les traductions techniques requièrent avant tout de la clarté. Les traductions ne peuvent en aucun cas être mal comprises.


Pour garantir cela à 100 %, une révision – incluant souvent une concertation entre le traducteur et le réviseur – est incontournable.


Les textes techniques ne sont toutefois pas toujours des manuels d’utilisation et des fiches techniques qui doivent être mis à disposition dans la langue de l’utilisateur en vertu de la législation sur la responsabilité en matière de produits. Il y a aussi des textes (légèrement) techniques qui demandent une tout autre approche :

  • lettres d’information,
  • communiqués de presse,
  • flyers,
  • catalogues,
  • blogs,
  • sites web...

 

Pour ce type de textes, le copywriting est le fil conducteur : le texte doit produire l’effet escompté.


Et cela va alors plus loin que simplement informer. Le texte – et donc également la traduction – doit convaincre le lecteur. Le persuader de continuer de lire, de visiter le site web, de demander un entretien avec un représentent, de prendre rendez-vous dans la salle d’exposition...


Pour ce type de textes, je fais appel à d’autres techniques. Des techniques telles que le copywriting ou la SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) par exemple. Mais dans ce cas, la préparation se passe également de façon totalement différente. Dans le cas du marketing, vous avez besoin d’un plan d'action. Pour la SEO, vous devez d’abord ratisser large avant de commencer à limiter le champ de recherche.



Par ailleurs, pour les documents de marketing, je travaille délibérément avec des rédacteurs finaux pour la révision. Ils ont une meilleure perception de ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas avec ce type de documents.

Saviez-vous que ?

- pour des supports marketing, votre première phrase doit être la plus courte possible ?

- vous obtiendrez les meilleurs résultats avec une invite dans le texte ?

- au plus tard dans la deuxième phrase, vous devez avoir capté l’attention du lecteur pour l’encourager à lire la suite ?

- personne n’apprécie une longue histoire trop personnelle ? C’est le lecteur qui doit se trouver au centre du récit.

 

Ce ne sont que quelques aspects que j'analyse toujours pour les supports marketing et que je vous soumets avant de démarrer la traduction. Je peux même aborder la traduction de façon totalement différente afin que vous sentiez réellement la différence.

Un regard extérieur vaut réellement le coût

 

Chez EP Traductions, rien ne sort sans avoir été révisé. Mon expérience m’a démontré qu’une vérification par quelqu’un qui ne s’en tient pas uniquement au texte est une nécessité absolue.


Le 'Vier-Augen-Prinzip’ (principe des quatre yeux), comme cela s’appelle en allemand, est même une obligation pour les bureaux de traduction certifiés ISO.


Finalisation et feed-back


Après la traduction et la révision, tout doit encore être peaufiné. Cela veut dire que certaines corrections peuvent avoir des conséquences sur le reste du texte. En cas de traductions dans différentes langues, il est parfois aussi nécessaire d’harmoniser les traductions entre elles (par ex. en cas de questions).


Après la révision, des questions surgissent souvent qui doivent encore être reconsidérées avant ou après la livraison.


Dans le cas de fichiers Indesign et de traductions de sites web, une dernière vérification est encore prévue : la « final proof » du contenu à imprimer ou à publier.


Dans le cas de sites web Wordpress avec WPML, vous avez l’avantage que je règle tout pour vous de A à Z : du téléchargement des textes à traduire au transfert des traductions vers le serveur avec un dernier contrôle. N’hésitez pas à vous renseigner sur mon portefeuille WPML.


Et maintenant, le prix...

Mais combien coûte le travail de traduction en moyenne ? Il est malheureusement difficile de répondre à cela de façon univoque. Il y a tant de facteurs qui interviennent ici. En premier lieu, les phases que j’ai décrites ci-dessus, mais la nature du texte joue aussi un rôle important :


- un texte difficile coûte plus cher que par exemple un communiqué de presse ;

- un descriptif d’articles est plus court et coûte donc moins cher qu’un catalogue complet.

 

Plus le texte est spécialisé, plus le traducteur freelance doit posséder une expérience spécialisée dans le domaine en question. Et les spécialistes coûtent forcément plus cher que les « généralistes ».


 En moyenne, un prix correct se situe toutefois autour de :

  1. traduction : 0,14 à 0,18 euro/mot
  2. révision : 70 euros/heure
  3. tâches connexes (préparation, analyse, finalisation, rondes de vérification) : 10 %
  4. traduction vers d’autres langues que le néerlandais : 20 à 30 % de commission (incluant également le contrôle final).


Mais il y a également des facteurs qui jouent en votre faveur : les répétitions dans les catalogues de produits ne vous sont par exemple pas refacturées à chaque fois. Par ailleurs, il peut aussi parfois être plus intéressant de travailler directement avec un tarif horaire. Vous en saurez plus à ce sujet en lisant mon blog : Un prix au mot.


Si vous voulez une offre de prix concrète, n’hésitez pas à m’envoyer les documents à traduire et je vous transmettrai une offre détaillée.

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